Les APEA remises en question par certaines communes du canton
Le fonctionnement des autorités de protection de l'enfant et de l'adulte est remis en question par certaines communes du canton.
Le fonctionnement des autorités de protection de l'enfant et de l'adulte est remis en question par certaines communes du canton.
Savièse par exemple a décidé de quitter l'APEA du Coteau, qu'elle forme avec Arbaz, Ayent et Grimisuat. Une entité qui manque de proximité selon Michel Dubuis. Le président de Savièse ajoute que la décision sera effective au plus tard fin 2016.
Mais Savièse n'est pas la seule commune à remettre en question les autorités de protection de l'enfant et de l'adulte. Collombey-Muraz s'interroge également, mais sur la répartition des communes au sein des différentes APEA. Pour son président Yannick Buttet, un regroupement plus large pourrait être bénéfique, les APEA gagneraient en professionnalisme. Un constat partagé par le président de Saxon Léo Farquet, qui estime que le domaine est tellement spécialisé qu'il faudrait regrouper des APEA pour diminuer leur nombre. "Un simple défaut de jeunesse à corriger", selon lui.
Des coûts qui prennent l'ascenseur
Ces éléments ne sont pas les seuls bémols des APEA, selon ces communes. L'aspect financier des autorités de protection de l'enfant et de l'adulte fait également grincer des dents. Pour la commune de Savièse les coûts ont été multipliés par six en deux ans, s'élevant aujourd'hui à plus de 150'000 francs par an. A Collombey-Muraz la facture a grimpé à près de trois fois plus sur la même période pour atteindre 180'000 francs.