Le Valais satisfait d'une étude sur l'impact économique des parcs naturels
« Cela nous conforte dans notre politique de subventionnement des parcs naturels ».
« Cela nous conforte dans notre politique de subventionnement des parcs naturels ». La réaction de l’Etat du Valais à une récente étude réalisée par l’école polytechnique fédérale de Zurich.
Celle-ci qualifie de « considérable » la valeur ajoutée des parcs naturels pour le tourisme régional. Elle se base sur les données de quatre parcs en Suisse, dont celui de Binn dans la vallée de Conches.
Selon les chercheurs, cette valeur ajoutée est plusieurs fois supérieure aux fonds investis par le secteur public. Pour Binn, cela se chiffre à 3,7 millions de francs par an. Cela représente 4,6 fois ce que la Confédération, les cantons et les communes ont investi dans ce parc.
« Cette étude montre que l’argent des contribuables est utilisé à bon escient. Elle permet une plus-value dans ces régions qui n’était pas démontrable jusqu’à maintenant pour le canton du Valais. », se réjouit Yann Clavien, chef de section Nature et Paysage à l’Etat du Valais.
Le Valais compte actuellement deux parcs naturels : celui de Binn, qui touche 800'000 francs de subventions par an, et celui de Pfyn-Finges, qui reçoit 1,1 million du canton et de la Confédération.
Dans sa stratégie établie en 2009, le canton liste huit sites potentiels dans lesquels des parcs naturels régionaux pourraient être créés. Un nouveau projet est d’ailleurs actuellement en réflexion sur le territoire de sept communes de St-Maurice à Trient.