Le Valais règlementera les entreprises de pompes funèbres
Comme prévu, une certaine surveillance sera exercée sur les entreprises de pompes funèbres en Valais dès cet été.
Comme prévu, une certaine surveillance sera exercée sur les entreprises de pompes funèbres en Valais dès cet été. C'est ce qu'a indiqué le Conseil d'Etat aujourd'hui au Grand Conseil.
"Les entreprises de pompes funèbres ne sont pas soumises à autorisation en Valais. Mais le service de la santé publique peut édicter des directives concernant leur exploitation", a indiqué Esther-Waeber-Kalbermatten dans sa réponse à une question posée par un député libéral-radical. De telles directives "sont en cours de finalisation et entreront en vigueur à la fin du premier semestre 2017", a précisé la cheffe du département valaisan de la santé. Elles porteront sur la formation du personnel et préciseront les exigences minimales permettant de garantir la santé publique et le respect de la paix des morts.
Le service de la santé publique a décidé de rédiger ces directives à la suite d'une bévue qui a fait du bruit en 2016: un croquemort avait emporté le mauvais corps de l'Institut central des hôpitaux valaisans, si bien que la famille a veillé et enseveli une dépouille qui n'était pas celle de son proche. Autre affaire, le mois passé, lorsqu'une entreprise de pompes funèbres - qui depuis a annoncé qu'elle jetait l'éponge - a tenté de faire incinérer deux cercueils sans couvercles donnant lieu à une forte réaction du curé d'Evolène, Hérémence et Vex, un dossier qui est en main du ministère public.
Quant aux directives, elles ont été rédigées en concertation notamment avec l'Association valaisanne des services funèbres.