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Le Valais accueille deux malades alsaciens

Après plusieurs autres cantons, c’est au tour du Valais de tendre la main à la France.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
02 avr. 2020, 17:23
/ Màj. le 18 sept. 2023 à 11:21
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Après plusieurs autres cantons, c’est au tour du Valais de tendre la main à la France. Deux malades du coronavirus, deux Alsaciens, sont traités dans les hôpitaux du canton. L’un à Sion, l’autre à Viège.

Afin de soulager les hôpitaux français, on apprenait dimanche dernier que vingt patients avaient été héliportés en Suisse. Le Valais n’était pas concerné. Le directeur de l'Hôpital du Valais expliquait à Rhône FM ne pas avoir reçu de demandes en ce sens. Depuis, la situation a évolué.

Demande du Consul général France

«Nous avons eu une demande du Consul général de France», déclare Victor Fournier, chef du Service valaisan de la santé publique. «Il nous demandait si nous pouvions prendre en charge certains patients de la région de Mulhouse. Visiblement, les capacités hospitalières françaises ont de la peine à prendre en charge l’ensemble des gens infectés. Nous avons eu cette sollicitation comme d’autres cantons avant nous. Nous avons décidé d’accorder notre soutien au gouvernement français, bien évidemment dans la limite de nos capacités».

L’un à Sion, l’autre à Viège

Cédric Dessimoz, médecin canton adjoint confirme l’information : «Il y a deux patients alsaciens qui sont arrivés. Il s’agit de patients stabilisés, mais qui nécessitent encore des soins intensifs. L’un est à Sion, l’autre est à Viège». Concernant la crainte du manque de places, le médecin cantonal adjoint se veut rassurant : «Tant qu’il y aura la capacité, l’Hôpital du valais pourra accueillir jusqu’à deux patients en provenance de France. Cette démarche s’inscrit dans un esprit de collaboration sanitaire entre la France et la Suisse».

Du donnant-donnant

Que répondre à ceux qui verraient cette aide d’un mauvais oeil ? Le chef du Service de la santé publique prend l’exemple de la frontière : «En Suisse, on bénéficie de passablement de personnel frontalier qui vient travailler chez nous, en particulier dans les soins. Si le gouvernement français avait décidé de fermer sa frontière, c’est la Suisse qui aurait été en difficulté. C’est normal d’avoir une collaboration, pas uniquement intercantonale mais aussi internationale». Victor Fournier qui conclut : «L’objectif, au final, est d’essayer de sauver le maximum de vies dans le cadre de cette crise sanitaire».

Ci-dessous, les interviews.

Thomas Schürch
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