Le tourisme alpin "en danger" en cas de non à la loi sur les armes, selon le SAB
Un "non", le 19 mai, à la nouvelle loi sur les armes "pénaliserait le tourisme suisse".

Un "non", le 19 mai, à la nouvelle loi sur les armes "pénaliserait le tourisme suisse". L'avis du Groupement suisse sur les régions de montagne. Il soutient la révision de la législation, afin de l'adapter à une directive européenne.
A ses yeux, la Confédération a obtenu de Bruxelles des adaptations qui tiennent compte des milieux du tir et respectent les traditions helvétique en matière de possession d'armes. "Elles permettent aux tireurs sportifs, aux propriétaires d'armes de l'armée et aux chasseurs de perpétuer la pratique du tir".
En revanche, un rejet le 19 mai provoquerait un retrait de l'accord Schengen. Or les offres touristiques de l'espace alpin ont largement bénéficié ces dernières années, de la venue de touristes extra-européens. Sans Schengen, il "faut s'attendre à une baisse significative du nombre de voyageurs provenant des marchés émergeants, essentiels pour l'avenir du tourisme suisse", note le SAB, dirigé par le conseiller national haut-valaisan Thomas Egger.
Les touristes chinois, indiens et arabes contribuent, à hauteur de 1,1 milliards de francs par an, à la valeur ajoutée totale du tourisme, rappelle-t-il.