Le secteur auto valaisan pas encore dehors de la crise faute de pouvoir trouver des véhicules neufs
Le secteur automobile de la vente n’est pas encore dehors de la crise. Alors que les effets directs du covid semblent quasi absorbés, les dégâts collatéraux persistent, notamment pour obtenir des véhicules neufs.

La demande est là mais l’offre ne suit toujours pas. C’est dire que les garagistes valaisans n’ont pas été à la fête cette année, du moins dans le secteur de la vente de véhicules neufs.
Dans un marché en pleine mutation pour s’adapter aux nouvelles motorisations plus "vertes", ils ont dû continuer leur adaptation tout en naviguant entre les commandes en attente et des stocks qui ont fondu.
Le phénomène est quasi planétaire et a démarré dès le début de l’année, sans s’estomper depuis. Résultat : il faut se montrer particulièrement patient…ou très prévoyant si l’on souhaite s’offrir un nouveau véhicule.
Ce qui ne facilite pas le quotidien pour la branche, regrette Charles-Albert Hediger, président de l’UPSA, l’Union des professionnels suisses de l’automobile.
Sur le marché du neuf, contrairement à l’an dernier, les immatriculations durant cette année devraient tout de même franchir la barre des 10 mille pour le Valais. On en était à presque 9500 à fin novembre, bien loin tout de même des plus de 14 mille pour les dernières années avant covid.
Côté bilan, si les ventes restent en recul de 20 à 22% par rapport à 2019, les conditions de travail se consolident malgré tout. D’abord parce que de nouvelles formations sont mises sur pied. Ensuite parce que la branche a signé une convention collective de travail étendue, relève Charles-Albert Hediger.
Au final, on rappellera que sur le marché des automobiles, les propulsions considérées comme alternatives représentent 40% des nouvelles immatriculations en Valais. Un an plus tôt, cette proportion n’atteignait même pas 20%. De leur côté, les voitures tout essence sont passées sous la barre des 50% , alors que les diesels dépassent à peine les 10%.