Le Rassemblement Citoyen Valais en appelle à une loi sur la transparence plus contraignante
Il faut rendre l'application de la loi sur la transparence plus contraignante.

Il faut rendre l'application de la loi sur la transparence plus contraignante.
Le vœu est formulé par le Rassemblement citoyen Valais (RCV).
Le RCV constate que le Valais n’échappe pas à de nouvelles affaires et que des autorités valaisannes n’appliquent pas les principes de transparence comme exigé par la LIPDA, la loi ad-hoc (Loi sur l'information, la protection des données et l'archivage). Le constat s'est vérifié ces derniers jours dans le cadre des événements liés à CMA, les remontées mécaniques de Crans-Montana-Aminona. Malgré une recommandation officielle du préposé cantonal à la protection des données et à la transparence, Me Sébastien Fanti, des documents jugés d'intérêt public n'ont pas été dévoilés.
Cette loi sur la transparence est, selon le RCV, régulièrement violée par des autorités communales, cantonales et judiciaires. C'est la raison pour laquelle le Rassemblement Citoyen a adressé son interpellation directement à la présidente du Grand Conseil valaisan, Anne-Marie Sauthier-Luyet et au conseiller d'Etat en charge des institutions, Frédéric Favre. Ce courrier leur propose formellement de planifier une révision de la loi sur la transparence. "Le RCV demande à ce qu'un catalogue de sanctions soit ajouté à la loi, de manière à ce qu'elle devienne effectivement contraignante", explique Jean-Marie Bornet, co-président du RCV.