Le projet d'agglomération de 5e génération du Chablais bouclé et signé
Le projet d'agglomération de 5e génération du Chablais (Chablais Agglo) pour la période 2028-2032 sera bientôt remis à la Confédération. Signé et approuvé officiellement mercredi par les autorités concernées à Saint-Maurice, il réunit huit communes vaudoises et valaisannes.

La signature de la convention de mise en oeuvre du projet a réuni dans l'après-midi l'Etat du Valais, représenté par le conseiller d'Etat Franz Ruppen, l'Etat de Vaud par la présidente du gouvernement Christelle Luisier, ainsi que les communes d'Aigle, de Bex, de Collombey-Muraz, de Lavey-Morcles, de Massongex, de Monthey, d’Ollon et de Saint-Maurice, selon un communiqué commun.
"Cette vision et ce développement ambitieux se concrétisent à travers plus de 100 mesures liées à l'urbanisation, à la mobilité, à l'environnement et à l'énergie. Les mesures de mobilité représentent à elles seules un investissement d'environ 105 millions de francs avec un potentiel de cofinancement fédéral situé entre 30 et 50% pour la période de réalisation 2028-2032", précise ce communiqué.
Deux nouvelles communes, Lavey-Morcles et St-Maurice, ont rejoint Chablais Agglo pour ce PA5, qui est aussi un plan directeur intercommunal (PDI).
Mobilité douce
Chablais Agglo a développé de nouvelles stratégies pour un "développement harmonieux" de son territoire. Le projet propose de favoriser l'accueil de nouveaux habitants et de nouveaux emplois autour des transports publics, tout en préservant le patrimoine bâti. L'espace public sera réaménagé afin de mieux équilibrer la place accordée aux différents modes de transports, notamment la mobilité douce et les transports publics, est-il expliqué.
Il intègre également une planification énergétique territoriale "ambitieuse". "Le territoire présente un fort potentiel pour une production d'énergie durable et locale afin de répondre aux besoins de l'agglomération. Cela permet de planifier et d'encourager un développement économique basé sur les principes de l'économie circulaire", relèvent les participants.
"D'ici 2040, le projet vise à renforcer l'attractivité et la qualité de vie des centralités en limitant les nuisances du trafic de transit et en favorisant un retour de la nature en ville. Le report modal visé des transports individuel motorisés vers les transports publics et la mobilité douce est de 15% et la réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 40%", soulignent-ils.
Parmi les mesures phares de ce projet, figure le développement de passerelles dédiées à la mobilité douce entre les communes de l'agglomération ainsi que la création de plateformes multimodales. Dans le précédent PA4, le concept de réseau de voies vertes était développé. Combinées à des passerelles de mobilité douce sur le Rhône, les liaisons seront améliorées entre les huit communes.