Le pont suspendu de Niouc vandalisé : des via ferratistes suspectés
Le pont suspendu de Niouc a été la victime de vandalisme. L'accès à l'ouvrage anniviard a été forcé, le cadenas arraché et des planches en bois enlevées. Une plainte a été déposée auprès de la police cantonale.
L'accès au pont suspendu de Niouc, dans le Val d'Anniviers, a été vandalisé. Le cadenas – qui ferme l'ouvrage – a été arraché et des planches en bois – qui servent à traverser le pont – ont été enlevées. Le sinistre a été découvert ce mardi par l'entreprise "Bungy Niouc", qui gère l'exploitation du site. "Du 15 août à fin octobre, le pont est ouvert seulement les week-ends. Nous avons donc fini d'exploiter le pont le dimanche soir et nous avons découvert les faits mardi matin", précise Catherine Schlienger, collaboratrice de "Bungy Niouc", qui ne cache pas son émotion.
"On se sent mal quand on voit cette effraction."
Catherine Schlienger – Bungy Niouc
Une plainte a été déposée auprès de la police cantonale valaisanne.
Cohabitation avec la Via Ferrata
Catherine Schlienger a son idée sur l'identité des auteurs de cette effraction. Elle pointe du doigt les adeptes de la nouvelle Via Ferrata de Niouc, inaugurée en juin dernier. "La Via Ferrata de Niouc est accessible par plusieurs chemins, dont le pont suspendu de Niouc. On peut imaginer que des via ferratistes se sont retrouvés devant le pont, qui était fermé, et qu'ils n'ont pas voulu emprunter un autre chemin", déplore Catherine Schlienger.
Les informations concernant les accès à la Via Ferrata de Niouc sont à retrouver sur le site internet du pont suspendu.
Cent ans d'existence
Construit en 1922, le fameux pont rouge anniviard fêtera l'an prochain ses cent ans et de nombreuses activités sont prévues à l'occasion de ce jubilé. Tant les propriétaires du lieu - l’Association des amis du pont suspendu de Niouc - que les gérants ne souhaitent pas qu'un tel événement de vandalisme ne se reproduise. "On va prendre les mesures nécessaires pour éviter qu'un tel fait ne se reproduise durant les festivités du centenaire", conclut Catherine Schlienger.