Le pédopsychiatrie valaisanne en flux tendu
C’en est fini de la consultation ambulatoire de pédopsychiatrie à Martigny.
C’en est fini de la consultation ambulatoire de pédopsychiatrie à Martigny.
L’Hôpital du Valais a dû déplacer la structure sur le site de Monthey, passant de quatre à trois antennes de proximité, les représentations dans le Valais romand.
Les critères de qualité et de sécurité ne répondaient plus aux exigences. Une situation à mettre aussi en relation avec la dotation en personnel pour ce type de service. De fait, le Valais doit faire avec les moyens du bord et en comparaison intercantonale, il reste bien en deçà de ses voisins, reconnait Boris Guignet, chef du service de psychiatrie et psychothérapie de l'enfant et l'adolescent (interview ci-dessous). L’hôpital travaille actuellement à de nouvelles solutions avec, notamment un nouveau concept à l’étude.
S’il frise les limites de charge, le jeune service lancé il y a à peine 16 ans, a tout de même pu s’adapter aux nouveaux besoins en travaillant à la fois sur l’ambulatoire et le stationnaire tout en fournissant un appui dans la psychiatrie de liaison pour d’autres services hospitaliers de sites de Aigle, Monthey, Martigny, Sion et Sierre (environ 300 situations annuelles nécessitant en moyenne trois consultations).
Aujourd’hui, le service se charge du suivi de 700 jeunes par an, auxquels s’ajoutent 700 autres nouvelles demande chaque année. Il faut encore compter avec une centaine d’hospitalisations dans le centre spécialisé de Sierre, occupé en plein au point de devoir patienter en moyenne 22 jours pour pouvoir y être accueilli.