Le mouvement de la condition paternelle Valais fêtera - un peu - son quart de siècle cette année
Ils prévoyaient un programme costaud pour célébrer leurs 25 ans. Mais les membres du mouvement de la condition paternelle Valais ont dû se résoudre à limiter la voilure. Un nouvel échéancier est en cours pour tout de même marquer le coup en fonction de l’évolution des mesures anti-covid.
Pandémie oblige, le quart de siècle du Mouvement de la condition paternelle Valais ne sera vraisemblablement pas organisé comme les membres le souhaitaient.
Ce qui n’aura pas empêché ses derniers à travailler dur, tant au soutien des pères en difficultés et de leurs enfants, que pour la promotion de l’égalité entre les mamans et les papas dans la politique familiale et à prêter une oreille attentive à ceux qui vivaient des situations difficiles, comme l’explique Benjamin Barmaz, secrétaire et porte-parole du mouvement (interview ci-dessous).
Car il faut bien l’admettre, le chemin parcouru en 25 ans a permis de voir évoluer cette politique familiale avec des pas en avant salués comme pour la garde alternée par défaut mais qui pour l’instant, n’est guère appliquée à grande échelle. Quant au chemin vers une forme d’égalité père-mère lors de séparations ou divorces, le chemin sera encore long. Il faut dire que le mouvement s’inscrit dans un registre de l’égalité qui ne fait pas forcément recette, reconnait Alexandre Terrettaz, délégué pour le mouvement au Conseil de l’Egalité (interview ci-dessous).
Aujourd’hui, les priorités du mouvement restent notamment axées sur deux domaines : l’application de la garde alternée par défaut et l’introduction d’un tribunal de la famille.