Le Grand Conseil valaisan accepte de légiférer sur l'assistance au suicide en EMS
Le Grand Conseil valaisan a tranché : il est d’accord de légiférer sur l’assistance au suicide au sein des EMS du canton.

Le Grand Conseil valaisan a tranché : il est d’accord de légiférer sur l’assistance au suicide au sein des EMS du canton.
Au terme de plus de quatre heures de discussion, le plénum a accepté jeudi soir une révision totale de la loi sur la santé, un texte dans lequel figure un article reconnaissant le droit, pour les résidents d’EMS valaisans, de recourir à des organisations comme Exit.
Faute de pouvoir faire biffer cette mention dans le texte, 32 députés démocrates-chrétiens se sont d’ailleurs abstenus au moment du vote final, en signe de protestation.
A l’heure actuelle, une moitié seulement des EMS valaisans autorise l’aide au suicide dans leurs murs. L’UDC, le PDC du Haut-Valais et une partie des démocrates-chrétiens du Valais romand voulaient le maintien de cette situation. Ils souhaitaient le retour à la version du Conseil d’Etat, décrivant l’assistance au suicide comme « une liberté individuelle mais pas un droit ».
Mais ils ne sont pas parvenus à convaincre le reste du plénum. La gauche, les Verts, le PLR et le reste du PDC s’est laissé convaincre par les arguments de la commission. Celle-ci estimait qu’il s’agissait d’une question d’égalité de traitement entre les seniors du canton.
Le texte reviendra devant le parlement pour une deuxième lecture, ce sera probablement à l’automne.
