Le coronavirus identifié en Chine sous la loupe de l'OMS. Avec Berne, le Valais suit le mouvement
L'OMS se réunit ce soir pour décider si oui ou non, il y aura déclaration "d'urgence de santé publique de portée internationale".
L'OMS se réunit ce soir pour décider si oui ou non, il y aura déclaration "d'urgence de santé publique de portée internationale".
2019-novel-CoV, le nouveau coronavirus, identifié en Chine se répand et inquiète. La souche de Wuhan s'est déplacée et touche Shanghai et Pékin. A l'heure actuelle, elle concerne 440 patients identifiés et a déjà fait 9 victimes, un bilan qui ne cesse de se modifier.
En Thaïlande, à Macao et aux Etats-Unis, des cas ont également été identifiés.
Pour l'heure, la question d'une pandémie reste ouverte.
En Suisse, l'office fédéral de la santé publique comme les cantons sont prêts, relève Christian Ambord, médecin cantonal du Valais (interview ci-dessous).
Berne transmet au quotidien l'état de la situation aux cantons et offre, sur son site, une plate-forme d’information à la population. La force de l'habitude d'un système qui a fait ses preuves, pour le SRAS en 2002, le H1N1 en 2009 ou le MERS en 2015.
Dans le cas présent, on en est au tout début et il n'y a tout simplement pas de quoi paniquer explique le professeur Nicolas Troillet, épidémiologue et directeur de l'Institut central des hôpitaux valaisans (interview ci-dessous).
Ce soir en principe, chaque pays disposera de la position de l'OMS pour appliquer, selon le principe de précautions, les mesures amenées à limiter la propagation du virus.