Le coronavirus complique le travail du Grand Conseil: son président Olivier Turin reste serein
Le coronavirus complique la vie du Grand Conseil. Sessions délocalisées et objets en attente: le point sur la situation avec le président Olivier Turin.
L'arrivée du coronavirus et les mesures qui en ont découlé ont considérablement compliqué le travail du Grand Conseil. Les locaux de Sion ne permettent pas de se réunir dans les conditions actuelles. Le service parlementaire a dû rapidement trouver des solutions, afin que le parlement puisse continuer à fonctionner. Pas simple, mais le président du Grand Conseil Olivier Turin reste serein. «Il a fallu trouver une salle qui soit adéaquate. La salle de Brigue l’était. Maintenant s’il faut se réinventer dans une autre salle cela demandera aussi beaucoup d’investissements pour débuter un nouveau challenge. C’est la raison pour laquelle on a décidé de poursuivre à Brigue». Mais le président n’est pas fermé à l’idée de se réinventer dans une salle différente. «Des communes ont déjà fait des propositions et j’ai moi-même quelques idées», ajoute Olivier Turin.
Et puis à l'agenda apparaît également une session extraordinaire prévue en octobre, juste avant la réception du président du Grand Conseil, qui n'avait pu avoir lieu au mois de juin. A quoi servira cette session? «Elle servira à rattrapper les dossiers qui n’ont pas pu être traités lors de la session de mai qui a été annulée, ni à la session de juin qui n’a traité que les dossiers urgents», explique Olivier Turin. Au total, soixante objets sont actuellement en suspens d’ici la fin de la législature.
Ces sessions délocalisées ont un coût. 60'000 francs pour la session de juin. Les conditions de travail du parlement seront améliorées pour les sessions de septembre et octobre. Il faudra compter 20'000 francs supplémentaires, selon une première estimation.