Le Conseil d'Etat valaisan soutient la formation ES en soins infirmiers
Développer, en terres valaisannes, la formation en école supérieure : c'est une partie de la réponse du canton à la pénurie de personnel qui sévit dans les soins infirmiers.
Développer, en terres valaisannes, la formation en école supérieure : c'est une partie de la réponse du canton à la pénurie de personnel qui sévit dans les soins infirmiers.
Le phénomène touche toute la Suisse avec 64 mille postes à créer à l'horizon 2030.
"Rien que pour le Valais, il faudra compter sur 2400 postes supplémentaires pour répondre aux besoins des patients et ceci sans tenir compte, en plus, des départs à la retraite ou à l'étranger et des changements de profession". C'est ce qu'a relevé ce matin devant les medias, la Conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten, en charge de la santé.
Développer la formation en appelle à l'engagements des institutions sanitaires
Après évaluation du projet-pilote lancé en septembre 2017 à Viège, le canton a donc décidé de développer la formation.
Le pôle haut-valaisan, reconnu en "ES", soit en école supérieure, est aujourd'hui considéré comme pérenne avec 77 places, actuellement toutes occupées. Dès l'automne, Monthey accueillera dans l'ancien hôpital réaménagé à cet effet pour deux millions de francs, une nouvelle filière similaire, avec à terme, 75 places disponibles (15 pour la première volée puis, 39 en 2021, 63 en 2022 et 75 dès 2023).
Les deux écoles sont chapeautés par une fondation "ES Santé Valais", au cœur d'un partenariat avec la HES-SO Valais-Wallis, la Haute Ecole à distance de Suisse et le Berner Bildungszentrum Pflege.
En parallèle, le gouvernement prévoit de fixer pour chaque institution sanitaire, un nombre minimal de place de stage et d'apprentissage à mettre à disposition chaque année.
Chaque établissement sera dédommagé financièrement pour l'encadrement des stagiaires et des apprentis. Ce volet passera par une loi qui devra être encore approuvée par le Grand Conseil, a encore précisé le chef du département de l'économie et la formation, Christophe Darbellay.