Le chat de Chantal Balet retrouvé décapité

C'est au départ un message posté sur une page Facebook qui a suscité une immense émotion. Plus de 600 partages en deux jours, des milliers de personnes atteintes. Un chat a été volontairement décapité à Grimisuat, avec une arme tranchante ou un piège. Une coupure nette.

La SPA Valais, qui a relayé l'information ce mercredi, pense déposer plainte pénale contre inconnu, nous déclare Biliana Perruchoud, présidente de l'association.

Mais ce qui étonne dans cette sordide affaire, c'est l'identité de la propriétaire de l'animal. Il s'agit en effet d'une personnalité publique en la personne de Chantal Balet. Chantal Balet qui déclarait sur les réseaux sociaux : "Notre adorable Ninouche a été décapitée (...) Nous sommes très très tristes mais aussi très fâchés."

Chantal Balet n'est pas n'importe qui. Ancienne responsable du bureau romand d'EconomieSuisse, députée et cheffe du groupe libéral au Grand Conseil valaisan dans les années 90, Chantal Balet est aujourd'hui avocate et administratrice de sociétés. "C'est un acte volontaire", nous déclare-t-elle.

Est-ce un crime dirigé contre elle ? "Non, je ne pense pas, je ne vois vraiment pas de ce côté-là. Ce que je peux dire, c'est que je me réjouis de la réaction des gens, la personne qui a commis cet acte atroce doit se sentir visée, doit se sentir mal."