La survie du pastoralisme valaisan se jouera le 27 septembre
La révision de la loi sur la chasse est une bouée de sauvetage pour le pastoralisme valaisan. Un large comité interparti appelle à voter "oui" le 27 septembre. En cas de rejet s'agite le spectre de l'abandon d'exploitations et de l'exode rural.
L'acceptation de la nouvelle loi sur la chasse est impérative si l'on veut sauver le pastoralisme.
C'est le message délivré aujourd'hui par un comité interparti du Valais romand en faveur de la révision sur laquelle le peuple se prononcera le 27 septembre.
On compte aujourd'hui 80 à 100 loups en Suisse, dont huit meutes. En Valais, la présence de deux meutes est avérée. La loi doit donc s'adapter à cette nouvelle réalité et permettre aux cantons de réguler la population de loups, faute de quoi les éleveurs jetteront tôt ou tard l'éponge, assurent les partisans de la nouvelle loi sur la chasse.
A certains endroits il est d'ailleurs déjà trop tard, a souligné le député UDC Grégory Logean, coordinateur du comité de campagne. Au-dessus de Bourg-St-Pierre, il y avait en 2019 trois alpages qui comptaient 700 moutons. Suite aux attaques répétées, il n'y en aura plus l'an prochain.
Maîtriser la population de loups mais aussi améliorer la protection de diverses espèces sauvages
Centrale, la problématique du loup n'est pourtant pas l'unique aspect de cette révision, relève, le comité du Valais romand "Oui à la nouvelle loi sur la chasse". Le compromis issu des Chambres fédérales prévoit aussi des mesures en faveur de la diversité des espèces, comme la création de 300 corridors à faune, la protection supplémentaire de 12 espèces de canards sauvages ou la promotion et le soutien financier aux réserves d'oiseaux d'eau et de migrateurs.