La subvention pour le dépannage agricole revue à la baisse
Le service de l’agriculture est fortement touché par les restrictions budgétaires.
Le service de l’agriculture est fortement touché par les restrictions budgétaires. Les économies visent notamment les associations professionnelles, la promotion des produits valaisans mais aussi le dépannage agricole. Ce service lancé en 2000 et géré par la Chambre valaisanne d’agriculture (CVA) propose des remplaçants aux paysans momentanément en difficultés. Une partie des frais du dépanneur est ainsi prise en charge par le canton.
Mais pourquoi économiser sur une mesure sociale ? Jérémie Denis, chef de la section comptable du service de l’agriculture, explique que les 50'000 francs annuels prévus jusqu’ici n’ont jamais été pleinement utilisés. Pour 2017, le montant a ainsi été revu à la baisse et arrêté à 10'000 francs. En 2014, 4'000 francs seulement ont été utilisés et en 2015, 9'000 francs. Le service de dépannage n’a donc pas rencontré le succès attendu. D’après Jean-Blaise Fellay, responsable du dépannage auprès de la CVA, les agriculteurs du canton n’ont peut être pas encore acquis l’automatisme de faire appel à la hotline. En Valais, beaucoup d’exploitations constituent une activité annexe et sont des entités familiales de petite taille. Le remplacement s’organise alors avec l’entourage.
Toutefois, cette aide de l’état reste essentielle, d’autant que la profession n’échappe pas au problème croissant du surmenage et du burn out. Jérémie Denis tient donc à rassurer : le dépannage agricole sera maintenu coûte que coûte, même si les demandes devaient dépasser les 10'000 francs prévus.