La sphère privée du patient est-elle bafouée en Valais?
Le département et le service cantonal de la santé bafouent la sphère privée du patient.

Le département et le service cantonal de la santé bafouent la sphère privée du patient.
C’est la conviction de Michel Ducrot, le président de l’ADPVal, l’Association de Défense des Patients domiciliés en Valais. L’avocat martignerain est inquiet.
Il y a d’abord l’étude que le service de la santé a commandé à l’institut privé MIS Trend. Il est chargé de sonder les patients qui ont fait le choix d’une hospitalisation hors canton. Et pour cela le service de la santé est prêt à transmettre à cette société privée, les noms, prénoms et numéros de téléphones de certaines des personnes concernées.
Seulement voilà, pour Michel Ducrot, ces données, même si elles excluent toute référence au diagnostic, relèvent clairement de la sphère privée du patient, voir du secret médical.
C’est donc au service de la santé d’obtenir le consentement des patients avant d’envisager un transfert de données à MIS Trend.
L’autre sujet d’inquiétude de Michel Ducrot concerne le dossier électronique du patient. La plate-forme Infomed a été suspendue en raison de failles informatiques mais uniquement pour les patients : médecins et hôpitaux continuent d’y échanger des données médicales. L’ADPVal demande l’abandon total du projet.