La qualité de l'air valaisan s'est améliorée en 2019
La qualité de l'air a été globalement meilleure en Valais en 2019, montre le rapport annuel du Service de l'environnement (SEN). Toutefois, si la situation s'améliore pour les particules fines et le dioxyde d'azote, elle reste plus critique pour l'ozone.
"Les concentrations de particules fines ne dépassent plus que rarement les valeurs limites journalières", écrit lundi le SEN dans un communiqué. Pour les particules PM10 (diamètre inférieur ou égal à 10 microns), la limite journalière n'a même jamais été dépassée en 2019 dans tout le Valais. Une première depuis le début des mesures en 1999. L'année passée, les concentrations de PM10 étaient inférieures à 70% de la valeur limite. Pour les particules PM2.5, plus petites et plus dangereuses pour la santé, les concentrations se sont situées entre 80 et 100% de leur limitation. Concernant le dioxyde d'azote (NO2), le SEN a enregistré une autre première: la valeur limite annuelle a été respectée dans tout le canton en 2019. Jusqu'ici, la limitation annuelle était encore dépassée aux abords de l'autoroute A9 à Sion. Une autre diminution a été observée en ville de Sion. "L'optimisation des processus alimentés aux combustibles fossiles dans les voitures et les chauffages et le passage progressif aux énergies renouvelables" expliquent cette amélioration, poursuit le SEN.
Attention à l'ozone
Moins réjouissant, et comme lors des précédentes années, les limites d'émission pour l'ozone ont été fréquemment dépassées entre mars et août 2019. Cela a été particulièrement marqué durant les vagues de chaleur de juin et juillet. Sachant que le réchauffement climatique devrait s'accroître en Valais, "il est important de réduire davantage les principaux précurseurs (NO, NO2, COV) dans l'industrie, le commerce, les ménages et les transports", avertit le SEN.