La précarité touche de plus en plus de Valaisans
Le nombre de consultations auprès de Caritas Valais pour des difficultés financières a augmenté de 12% l’année passée (894, contre 801 en 2015).
Le nombre de consultations auprès de Caritas Valais pour des difficultés financières a augmenté de 12% l’année passée (894, contre 801 en 2015). Son directeur, Alexandre Antonin, relève que de plus en plus de personnes de la classe moyenne risquent de glisser dans la précarité. Le Valais suit donc la tendance suisse, avec le programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté qui a publié des chiffres jugés « alarmants » le mois dernier.
Alexandre Antonin précise que les personnes faisant appel à Caritas sont en majorité de nationalité suisse. « 53% de notre clientèle a entre 31 et 50 ans », poursuit Alexandre Antonin. Et de relever que l’endettement moyen d’une famille avoisine les 50'000 francs.
Les causes de cette précarité peuvent être diverses : surendettement, addiction aux jeux, divorces ou encore la nature qui impose sa loi, avec le gel de ce printemps, par exemple.
Caritas Valais est donc là pour aider ses clients à s’en sortir. Pas un coup de pouce financier, mais organisationnel ou administratif. L’association milite pour que le montant des impôts soit prélevé directement sur le salaire. Car c’est souvent ce poste de dépenses qui passe à la trappe en cas de difficultés financières. « En 12 ans, nous avons enregistré pour plus de 22 millions de francs d’impôts impayés », conclut Alexandre Antonin.