La Plateforme interreligieuse valaisanne veut dépasser certains préjugés, notamment ceux sur l'Islam

Favoriser le dialogue entre les communautés religieuses du canton, c’est l’ambition de la PIV, la Plateforme interreligieuse valaisanne.

Elle est la dernière-née du genre en Suisse romande. Et après trois ans d’activités, le constat est là : le Valais a bel et bien besoin d’une telle structure, selon Françoise Besson qui représente les catholiques au sein de la PIV et qui vient de passer le flambeau de la présidence à Nathalie Capo, pasteure. "Nous souhaitons dépasser certains préjugés très ancrés dans nos sociétés, notamment ceux qui entourent l’Islam", explique Françoise Besson. A ses côtés, des membres de différents courants : bouddhisme, islam, hindouisme, mais aussi agnostique.

Ensemble, ils organisent des rencontres thématiques et des journées portes-ouvertes dans les différentes communautés. Avec un succès modéré, une trentaine de personnes pour chaque évènement. Mais la jeune structure aspire à être moins confidentielle. Elle cherche notamment à toucher le jeune public en visitant les cycles d'orientation valaisans. Parmi ses objectifs en 2018 : s’ouvrir à d’autres courants, comme la communauté orthodoxe ou juive.