La mode du café torréfié artisanalement en est encore à ses débuts en Valais
Les Suisses sont parmi les plus gros consommateurs de café au monde.
Les Suisses sont parmi les plus gros consommateurs de café au monde.
L’an dernier, chaque individu y a bu au moins trois tasses par jour. La branche représente 1% du produit intérieur brut du pays.
Si de gros acteurs, comme Nestlé, dominent le secteur, de plus en plus de petits torréfacteurs débutent une activité dans ce domaine. En Suisse romande, il y en a un par mois qui se lance, selon Ennio Cantergiani, fondateur de l’Académie du café à Genève.
Selon lui, la tendance est particulièrement forte dans les grandes villes de l’Arc lémanique et de Suisse alémanique. En Valais, on n’en est qu’aux débuts. Il n’y a encore qu’une poignée d’acteurs dans le domaine de la torréfaction artisanale.
A Crans Montana, Yves Klinger a commencé à torréfier il y a deux ans. Depuis, il a trouvé des débouchés auprès de privés, de restaurants et d’hôtels de la station. Si bien que cette année, il devrait en produire sept à huit tonnes.
Il reconnaît que cela représente un investissement de départ, de l’ordre de quelques milliers de francs.
Yves Klinger assure ne pas vivre du café aujourd’hui. Mais « on peut faire des amortissements, on paie les salaires et on peut se permettre d’acheter des bons produits pour la production », se réjouit-il.