La grippe est en Valais. Et elle n'est pas la seule à nous importuner
La grippe a officiellement franchi le cap du seuil épidémique saisonnier en Valais.

La grippe a officiellement franchi le cap du seuil épidémique saisonnier en Valais.
Avec un bon mois d’avance, « Influenza » provoque désormais plus de 64 consultations pour 100 mille habitants : 117 depuis mercredi (chiffre publié par l’Office fédéral de la santé publique et valable pour toute la région Genève-Vaud-Valais). Le pic devrait d’ailleurs se former rapidement puisque dans les Grisons où le virus sévit depuis plus de 15 jours, les médecins sont confrontés à trois fois plus de cas (340 selon la dernière publication de l’OFSP).
La conséquence est directe : depuis le début de la semaine, on enregistre une dizaine d’hospitalisations chaque jour dont certaines aux soins intensifs, explique Nicolas Troillet, médecin directeur à l’ICHV, l’Institut central des hôpitaux valaisans (interview ci-dessous).
Comme si cela ne suffisait pas, d’autres pathologies viennent s’en mêler.
Entre bronchites et bronchiolites, pneumonies et autres norovirus responsables de gastro-entérites, (les mal nommées « grippes intestinales ») et une augmentation des cas de coqueluche (pathologie de souche bactérienne qui peut présenter des conséquences très graves chez les plus petits), les Valaisannes et Valaisans peuvent avoir toutes les peines du monde à identifier le mal qui les touche. Compte tenu de la similarité de symptômes dans les « syndromes grippaux », « c’est le tableau de santé qui détermine la nécessité de consulter », estime Nicolas Troillet. Ainsi, comme le précisent les recommandations concernant la grippe, pour des personnes déjà fragilisées (très jeunes ou très âgés) où celles qui souffrent déjà d’affections pulmonaires par exemple, la consultation – et/ou le vaccin contre la grippe et/ou la coqueluche – peut être indiqué.
On relèvera aussi que dans de nombreux cas apparentés à la grippe mais non avérés, les affections repartent aussi vite qu’elles sont arrivées.