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La Garde Suisse Pontificale, un vivier intéressant pour la police cantonale valaisanne

Offrir des perspectives professionnelles aux futurs gardes suisses pontificaux : les polices cantonales et, en particulier, la police cantonale valaisanne y travaillent. Du gagnant-gagnant.

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Fabrice Germanier
Fabrice Germanier, Rédaction Rhône FM
02 avr. 2024, 05:30
/ Màj. le 21 mai 2024 à 11:52
Le vice-commandant de la Garde Pontificale Suisse, le lieutenant-colonel Loïc Rossier, et le commandant de la police cantonale valaisanne, Christian Varone, dans la cour d'honneur de la caserne de la Garde Suisse à Rome
Le vice-commandant de la Garde Pontificale Suisse, le lieutenant-colonel Loïc Rossier, et le commandant de la police cantonale valaisanne, Christian Varone, dans la cour d'honneur de la caserne de la Garde Suisse à Rome © Rhône FM
L'armurerie de la Garde Pontificale Suisse
L'armurerie de la Garde Pontificale Suisse © Rhône FM
La cuirasse du commandant
La cuirasse du commandant © Rhône FM
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Une reconnaissance des compétences acquises par les gardes suisses pontificaux pourrait être mise en place. C'est un projet que défend notamment le commandant de la police cantonale valaisanne, Christian Varone.

Aujourd'hui, aucun diplôme n'est délivré au terme des 26 mois, minimum, passés au service du pape à Rome, ce qui peut freiner des ardeurs. La remise d'une attestation viendrait donc combler une lacune, estime Christian Varone. 

Elle encouragerait sans doute l'enrôlement au sein de la plus ancienne armée du monde en offrant des perspectives professionnelles et elle ouvrirait aussi plus largement la porte des polices cantonales aux gardes qui souhaiteraient les rejoindre.

Au sein de la Garde Pontificale Suisse, cette absence de certification est également ressentie comme un manque voire un inconvénient. La délivrance d'un diplôme au terme du service est donc à l'étude.

Travailler main dans la main

Mais Christian Varone voit déjà plus loin. Il songe à moyen terme à un recrutement en commun entre la Garde Pontificale Suisse et la police cantonale valaisanne. Du win-win, à son sens.

Le poids de l'histoire et de la tradition

La Garde Suisse Pontificale a été fondée en 1506 par le pape Jules II. Elle est la plus ancienne armée du monde encore en activité. Son fait d'armes le plus mémorable remonte sans aucun doute au 6 mai 1527. Ce matin-là, 147 de ses membres se sont sacrifiés face aux lansquenets de l'empereur du Saint-Empire Charles Quint pour protéger le pape Clément VII. Seuls 42 Suisses en réchappèrent, ceux qui avaient accompagné le Saint-Père dans sa fuite vers le château St-Ange.

Bien plus récemment, après les attentats de Paris en 2015, il a été décidé de porter les effectifs de la Garde Suisse Pontificale à 135 hommes alors qu'ils étaient tombés à 90 sous Paul VI et remontés à 110 avec Jean-Paul II. 

La formation et l'équipement ont été revus. Protection de personne, protection d'ouvrage : aujourd'hui, le garde suisse est un professionnel de la sécurité accompli. Le service d'honneur, en uniforme de gala avec arme d'apparat, n'occupe que 10% de son temps.

Actuellement, la Garde Suisse Pontificale compte 128 actifs et 7 auxiliaires. Les Valaisans d'origine sont au nombre de 16. Ils forment le 2e contingent juste après les 17 Fribourgeois.

Pour espérer la rejoindre, il faut être suisse, bien sûr, catholique pratiquant, avoir entre 19 et 30 ans et mesurer un mètre 74 au moins. Les candidats doivent également avoir effectué leur école de recrue et terminé leur CFC ou maturité. Et porter certaines valeurs.

Des séjours découverte d'une semaine sont organisés. Celui qui débute ce mardi 2 avril est complet mais il reste des places pour la session du 6 au 10 octobre.

Quant à la prochaine assermentation, elle aura lieu le lundi 6 mai 2024.

FG
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