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La formation policière devient deux fois plus longue: un défi d'organisation pour les employeurs

La formation pour les aspirants policiers passera d'un à deux ans, dès le 1er janvier prochain.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
12 nov. 2019, 09:47
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La formation pour les aspirants policiers passera d'un à deux ans, dès le 1er janvier prochain. Un changement de formule qui entraine quelques challenges d'organisation pour les corps de police les moins bien lotis.

Pour devenir policier, il faudra bientôt redoubler d'efforts. Dès le 1er janvier, aspirantes et aspirants signeront pour deux ans de formation, contre une année initialement. Ce temps supplémentaire, c'est au stages pratiques qu'il sera consacré. Histoire de mieux préparer les agents aux examens et à la réalité du terrain. Cette formule ne va pas sans quelques défis organisationnels pour les corps de police les moins bien lotis, qui ne disposent pas d'instructeurs sur place pour les domaines les plus spécifiques – notamment judiciaire.

Partenariat communes/canton

Pour rectifier le tir, la police cantonale crée un partenariat avec les structures communales. Sur une année de stage, les aspirants des polices municipales auront la possibilité d'intégrer l'entité cantonale durant trois mois. L'occasion d'aborder les connaissances nécessaires au brevet final. «C’est une formation éclaire et condensée pour ne pas priver les polices communales de leurs agents trop longtemps, insiste le commandant de la police cantonale Christian Varone, qui ajoute qu’il n’existe aucune obligation. Il s’agit d’offrir les meilleurs chances aux aspirants pour leurs examens.»

Former des jeunes du canton

Mais à terme, ces complications pourraient-elles décourager les polices à engager des aspirants ? «C’est vrai qu’il y a toujours ce risque, concède Christian Varone. Mais nous encourageons toutes les structures à former des jeunes. Sans quoi, à terme, il sera nécessaire d’aller chercher les agents formés ailleurs dans d’autres cantons. Des agents sans doute très compétents mais qui sont habitués à un autre type de terrain et avec une autre sensibilité.»

Oriane Binggeli
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