La formation: nécessité faite loi au sein de la Main Tendue valaisanne
On ne s'improvise pas "répondant" pour oeuvrer au 143.
On ne s'improvise pas "répondant" pour oeuvrer au 143.
En Valais, la Main Tendue mobilise entre 60 et 65 répondants. Tous bénévoles.
Tous prêts à entendre et écouter le mal-être des "appelants". Issus de tous milieux et de tous horizons professionnels, ils sont tous passés par la case "formation". Une nouvelle volée terminera son cursus dans la quinzaine à venir.
Entre les éléments clés des valeurs de la Main Tendue, les exercices d'écoute, les techniques de "prise de distance", les rencontres avec des professionnels de terrain et le passage de la "double écoute" - en observateur - à "l'écoute assistée" - avec des "confirmés" -, le chemin prend neuf mois. Encore faut-il d'ailleurs pouvoir y accéder car n'y entre pas qui veut, reconnaît Bernard Métrailler, président de la Main tendue valaisanne : "avant que ces personnes ne commencent la formation, il y a en effet toute une sélection pour tout de même vérifier que ces personnes correspondent au profil que nous attendons" (interview ci-dessous).
Comme l'envie de "faire du bénévolat" pour "Clémence" (itw ci-dessous) ou la volonté de mettre à disposition des compétences déjà présentes pour "Serge" (itw ci-dessous), les motivations sont régulièrement les mêmes que partagent par ces "candidats-répondants". Mais il est clair que pour répondre à une ligne qui est "un peu devenue la faîtière de la relation d'aide par téléphone", il est nécessaire d'assurer une formation pour partager les valeurs de la Main Tendue valaisanne mais aussi pour s'assurer de compétences "que l'on appelle sociales", explique Christian Bonvin, responsable des formations (itw ci-dessous).