La Foire du Valais se réinvente pour vivre son édition 2020? dans une édition limitée
Public restreint, accueil minutieux, exposants dispersés. La foire du Valais se réinvente pour vivre son édition 2020. Coups d'œil sur le programme et infrastructures prévues, avec le directeur du FVS group.
La Foire du Valais se réinvente pour vivre son édition 2020… Suite à l'annulation officielle de la mythique manifestation, les organisateurs ont exhorté les Valaisans à conserver les 10 premiers jours d'octobre dans leur agenda. Le FVS group dévoile aujourd’hui la formule revisitée de sa foire 2020. Une formule qui porte la bannière "Foire du Valais - Edition limitée".
La foire s’exporte
Côté commerce et exposants, c'est la foire qui s'exportera chez eux, entre le 1er et le 10 octobre, en mode portes ouvertes et bonnes affaires. «Il y aura des événements, des dégustations, des caves ouvertes avec concerts, énumère Samuel Bonvin, directeur du FVS group. Bref, le but est d’assurer la visibilité de nos exposants et de permettre au public de faire de bonnes affaires. Il n’était pas question d’organiser une foire au rabais ou légèrement remodelée. Changer totalement de concept était nécessaire. La marque foire du Valais reste affublée à ces événements, mais la véritable foire reviendra en 2021.»
Une salle pour 4 x 250 personnes
Le Cerm, théâtre de la Foire du Valais, ne sera pas abandonné pour autant. Un espace live est d'ores et déjà prêt à accueillir 1000 personnes, dans le respect des normes en vigueur… La salle est divisée en quatre secteurs, avec quatre sorties, quatre billetteries, quatre dispositifs sanitaires… de quoi attirer des organisateurs événementiels de partout, avec une structure qui ne laisse rien au hasard. «Le but est de permettre aux festivals et aux artistes qui ont été privés de leur public durant des mois de revenir sur scène, dès maintenant», insiste Samuel Bonvin. Si aucune date n’est encore dévoilée, plusieurs têtes ont été approchées, ainsi que Culture Valais.
Le doute omniprésent
Si le FVS group s'adapte aux normes en vigueur aujourd'hui, il sait que tout pourra changer demain. Les assouplissements et renforcements vont et viennent sans prévenir. Samuel Bonvin, directeur général depuis le 1er juin, a appris à travailler dans l'incertitude. «Je n’aurais jamais songé commencer dans de telles conditions, concède-t-il. Mais on n’a pas le temps de penser, il faut aller de l’avant. Ces difficultés nous obligent à être créatifs, à créer des collaborations et des synergies.»