La Fédération valaisanne des vignerons présente sa vision et un bilan mitigé des vendanges 2018
La Fédération valaisanne des vignerons s'attaque à un gros chantier.

La Fédération valaisanne des vignerons s'attaque à un gros chantier. La faîtière a présenté ses ambitions ce mardi au Musée de la Vigne et du Vin de Salquenen.
En réflexion depuis deux ans, ce projet vise à améliorer l'économie de la branche et permettra de faciliter le travail des futurs vignerons-encaveurs. La FVV réfléchit à diverses solutions pour remembrer son vignoble puisque en l'état, il est encore trop morcelé. Une structure parcellaire qui s'accompagne de modes de cultures trop coûteux comme les vignes en gobelet.
Selon la fédération, à terme, il faut moderniser 40% des parcelles viticoles, rendre possible la mécanisation, favoriser la culture biologique ou encore améliorer la rentabilité du vignoble sur le long terme.
Pierre-Antoine Héritier, président de la Fédération valaisanne des vignerons, a également rappelé l'importance de l'observatoire du prix de la vendange. Outil qui suit les prix du raisin et qui participe à la fixation des prix de la vendange. Reste que cet observatoire permet désormais plusieurs constats: la production 2018 de fendant et de pinot noir est moins importante qu'en 2016. Ce qui est finalement logique puisque, chiffres à l'appui, les surfaces viticoles diminuent d'année en année. Autre constat: pour les trois cépages traditionnels, à savoir le fendant, le pinot noir et le gamay les quotas fixés par l'Interprofession de la Vigne et du Vin n'ont, une fois de plus, pas été atteints l'an dernier.
En effet, en 2018, l'IVV a fixé des quotas pour le fendant à 1,4 le kilo, et 1,2 le kilo pour le pinot noir et le gamay. En réalité, le rendement moyen au mètre carré s'est élevé à 1,22 kilo pour le fendant, 1,09 kilo pour le pinot noir et 1,1 kilo pour le gamay.
