La deuxième nuit de gel pire que la première pour les vignes
"C'est dramatique, c'est un désastre".
"C'est dramatique, c'est un désastre". Les mots de Pierre-André Roduit, chef de l'office cantonal de la viticulture, pour qualifier l'état actuel du vignoble valaisan.
Selon lui, la deuxième nuit de grand froid, celle de mercredi à jeudi, a été pire que la première. Une première nuit de gel de printemps qui avait fortement endommagé plus de 550 hectares de vignoble, dans la plaine et le bas du coteau.
La deuxième vague de froid a, quant à elle, frappé l'ensemble du vignoble valaisan. "Tout le coteau a également été touché, à des degrés variables", précise Pierre-André Roduit. Le chef de l'office cantonal de la viticulture ne donne toutefois pas d'estimation quant aux hectares supplémentaires touchés par le gel.
Les arboriculteurs du canton ont également été touchés par cette vague de grands froids. "Les dégâts sont significatifs, voire totaux, dans les vergers où la lutte contre le gel n'a pas été mise en place", explique Sébastien Besse, collaborateur scientifique auprès de l'office cantonal de l'arboriculture. Il est en revanche optimiste pour les parcelles où la lutte a été réalisée correctement.
Un bilan définitif tant pour la viticulture que pour l'arboriculture sera tiré lorsqu’un point de situation complet aura pu être établi. Ce sera en début de semaine prochaine.