La communauté Emmaüs Sion confrontée à de nouveaux compagnons
Nantie de nouveaux locaux depuis l'an dernier, la communauté Emmaüs Sion tire un bilan satisfaisant de l'exercice écoulé.
Nantie de nouveaux locaux depuis l'an dernier, la communauté Emmaüs Sion tire un bilan satisfaisant de l'exercice écoulé. Si les ventes n'ont pas forcément progressé avec un chiffre d'affaire stable à 1,8 millions de francs, l'esprit communautaire s'est lui renforcé grâce à la concentration des activités en un seul et même lieu. Les quinze compagnons hommes et les deux femmes oeuvrent ensemble dans des ateliers désormais plus spacieux et confortables.
Si les places d'accueil pour les hommes sont toutes occupées, deux places restent vacantes chez les femmes. L'accueil "dame", un pôle que le directeur de la communauté depuis 2001, Vincent Proton, espère renforcer à l'avenir. Pas de différence de traitement entre gent masculine et féminine soumise à une même exigence: participer à la vie de groupe en échange du gîte et du couvert.
Principal défi pour la communauté sédunoise d'Emmaüs: l'arrivée de nouveaux pensionnaires, des migrants venus de Roumanie, d'Espagne ou du Portugal en quête d'un emploi. Un emploi temporaire qu'ils finissent souvent par décrocher mais pas le toit convoité en revanche. Un véritable casse-tête aux dires de Vincent Proton, qui verrait d'un bon œil la création de logements de transition pour ces personnes.