La BCVS embarquée dans la faillite du géant autrichien de l'immobilier Signa
La faillite du géant de l'immobilier autrichien Signa, provoque des remous dans le milieu des banques suisses et la Banque cantonale du Valais n'y échappe pas.
C'est une affaire de gros sous, prêtés à un poids lourd autrichien de l'immobilier.
Sur la base d'une enquête du Bild allemand détaillant les créanciers bancaires de Signa, le Walliser Bote s'en est fait l'écho aujourd'hui, s'interrogeant sur les risques de pertes dans cette affaire internationale de crédit au géant Signa.
Dans un communiqué, la BCVS apporte son éclairage, non sans s'être "efforcée d'obtenir une levée du secret bancaire pour certains éléments du dossier". En l'espèce, "il s’agit d’un engagement sous forme de crédit consortial" (ndlr : un crédit accordé par un groupe de banques à un même emprunteur) avec des garanties hypothécaires".
L’engagement de la BCVS s’élève à l'équivalent de 24,3 millions de francs pour ce groupe et "est couvert par une hypothèque grevant un objet immobilier de première qualité situé dans le centre-ville de Zürich. A ce jour, les obligations relatives à la charge d’intérêts et d’amortissements, ont toujours été respectées, dans les délais".
Dans les faits, les exigences de couverture pour ce crédit suivent les règles de la banque cantonale du Valais qui rappelle qu'en la matière, son portefeuille de créances hypothécaires s'élevait à 12,5 milliards de francs au 30 juin 2023.
On signalera qu'en Suisse, selon le Bild, huit banques et une assurance seraient concernées pour des montants qui varient entre 1,8 et 628 millions de francs.