L'oléoduc Gênes-Collombey en suspens après l'arrêt de la raffinerie
Que faire de l’oléoduc qui relie Gênes à Collombey ?
Que faire de l’oléoduc qui relie Gênes à Collombey ? C’est la question qui se pose depuis l’arrêt de la raffinerie Tamoil de Collombey. Car cette installation, inaugurée au milieu des années 60, était utilisée pour transporter du brut qui devait être raffiné en Valais.
Mais depuis l’arrêt de la raffinerie, le pipeline a perdu son utilité. D’où sa mise en stand by par son exploitant, oléoduc du Rhône, propriété du groupe pétrolier italien ENI. ENI qui n’aurait pas encore décidé de l’avenir du site sur le long terme.
Mais déjà, certains cherchent des pistes pour assurer la survie de l’installation. « C’est un avantage concurrentiel important pour une implantation d’entreprise et la place économique du Valais, de la Suisse romande et de la Suisse », explique le président de la commune de Collombey-Muraz Yannick Buttet.
Le tunnel du Grand-St-Bernard, que l’oléoduc traverse, est lié à Oléoduc du Rhône jusqu’en 2032. Jusqu’ici, les loyers ont été honorés et le tunnel n’a reçu aucune demande de renégociation de la convention. La suspension des activités du pipeline n’a donc eu aucune conséquence financière. Ce d’autant plus que, même si la convention devait être interrompue avant son expiration, le loyer perçu pour l’oléoduc ne représente que 4% des revenus du tunnel. L’activité de l'entreprise ne serait pas donc pas mise en danger.