L'institut Notre-Dame de Lourdes veut faire table rase du passé
Au lendemain de fortes turbulences, Notre-Dame de Lourdes veut faire table rase du passé et se tourner vers l’avenir. Une nouvelle directrice et un nouveau président ont été nommés pour relever les défis qui attendent l’institut sierrois.
Un vent nouveau souffle sur l’institut Notre-Dame de Lourdes, à Sierre. Depuis le 1er septembre, l’établissement qui accueille une soixantaine d'enfants en situation de handicap ou au parcours de vie difficile, peut compter sur une nouvelle directrice en la personne de Véronique Délétroz-Blanc. Enseignante spécialisée de formation, elle succède à Daniela Biner, qui a assuré la direction durant 22 ans, et à Michel Délitroz, directeur ad intérim. Véronique Délétroz-Blanc prend les rênes d’un institut qui doit encore se relever des fortes turbulences vécues ces derniers mois.
Pour mémoire, un audit commandé en juillet 2021 avait révélé une grave fracture entre la direction et les collaborateurs, une gestion des ressources humaines inadéquate et des risques psychosociaux, tels que stress et burn-out, non maîtrisés pour les employés. Mais depuis, selon la nouvelle directrice, de l’eau a déjà coulé sous les ponts.
Plusieurs mesures d'améliorations suggérées par les conclusions de l'audit sont en cours d'application ou déjà mises en oeuvre. Parmi elles figurent l'engagement d'une spécialiste ressources humaines pour le 1er janvier 2023, d'une responsable francophone, ainsi que la mise en place d'une commission du personnel et d'un espace d'écoute externe.
Depuis l’assemblée générale qui s’est tenue mardi soir à Sierre, l’institut a également un nouveau président. Jusqu’ici vice-président, c’est tout naturellement qu’Emmanuel Crettaz a pris le relais. Ses motivations ci-dessous.
À noter également que trois nouvelles personnes issues du domaine social – deux femmes et un homme – ont intégré mardi soir le comité de l’institut Notre-Dame de Lourdes.