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L'initiative valaisanne pour un salaire minimum a abouti

Un salaire minimum légal pourrait bel et bien devenir réalité dans un avenir proche en Valais. Les initiants ont symboliquement déposé ce vendredi à la Chancellerie d'Etat un nombre de signatures suffisant pour faire aboutir le texte.

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Luca Poli
Luca Poli
12 janv. 2024, 10:55
/ Màj. le 13 janv. 2024 à 06:45
Le texte prévoit un salaire minimum de 22 francs de l'heure, avec une dérogation à 18 francs en ce qui concerne l'agriculture.
Le texte prévoit un salaire minimum de 22 francs de l'heure, avec une dérogation à 18 francs en ce qui concerne l'agriculture. © Rhône FM

Les initiants avaient une année pour recueillir au moins 4000 paraphes. Ce sont d'ailleurs finalement 5008 signatures qui ont été dénombrées au total. "Le travail de récolte s'est très bien déroulé et nous sommes satisfaits des retours de la population qui nous donnent bon espoir pour la suite de la bataille", a indiqué lors du dépôt de signatures Adrien d'Errico, président du comité d'initiative et co-président du POP Valais-Wallis. 

Sentiment similaire du côté de Blaise Carron, secrétaire régional d'Unia Valais qui explique que la récolte de signatures s'est déroulée de manière très positive. 

Lutte contre la pauvreté

Concrètement, le texte, qui pouvait être déposé jusqu'au lundi 15 janvier, prévoit un salaire minimum légal de 22 francs de l'heure en Valais. Ce qui correspond à un peu plus de 4000 francs par mois pour un temps de travail hebdomadaire s'élevant à 42 heures. De plus, une dérogation à 18 francs en ce qui concerne l'agriculture est prévue. Soit une augmentation d'environ 4 francs de l'heure. De quoi lutter contre la précarité.

La lutte contre la pauvreté dans le canton est même le principal cheval de bataille des initiants. C'est en tout cas ce qu'estime Emmanuel Amoos, Conseiller national du parti socialiste, également présent au moment de déposer les signatures.

Prochaine étape

L'initiative se trouve désormais entre les mains du Conseil d'Etat qui aura une année pour produire un message et le présenter au Gand Conseil, selon Emmanuel Amoos. C'est durant ce laps de temps que les autorités politiques du canton statueront sur le texte. 

"J'ose espérer qu'il y aura une écoute et un appui de leur part", déclare le socialiste. "Surtout que ce qu'on demande est relativement simple à mettre en œuvre dans un texte légal".

Si l'initiative devait entrer en vigueur, le Valais deviendrait le sixième canton à se doter d'une telle loi après ceux de Neuchâtel, du Jura, de Genève, du Tessin et de Bâle-Ville.

LP
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