L'initiative pour "un Valais sans grand prédateur" déposée
Limiter le nombre de loups, lynx ou autres ours en Valais.

Limiter le nombre de loups, lynx ou autres ours en Valais. La volonté du comité d'initiative pour "un Valais sans grand prédateur". Le texte, munis de 9545 signatures, a été déposé cet après-midi auprès de la Chancellerie cantonale.
L'initiative veut ajouter un article dans la constitution cantonale qui oblige l'Etat à élaborer des prescriptions. Le texte ne viole pas la constitution ou la législation fédérale, a estimé le conseiller aux Etats PDC Beat Rieder, membre du comité d'initiative.
Lancée par le PDC du Haut-Valais, l'initiative veut que la régulation des grands prédateurs se fasse comme celle du gibier. Le canton doit pouvoir décider du nombre de loups, de lynx ou d'autres prédateurs nécessaires à un bon équilibre et se doter des moyens de mettre en oeuvre sa politique de gestion de la faune.
Le canton ne peut pas, seul, décider d'une résiliation de la convention de Berne qui protège certaines espèces sauvages. Mais il peut faire pression pour que la Confédération agisse, a précisé le conseiller national PDC Roberto Schmidt, également membre du comité.
Ce sera la première fois que le peuple d'un canton peut se prononcer sur cette question. Le signal donné sera important. Les membres du comité se sont déclarés très confiants quant à l'issue du scrutin populaire. Le calendrier sera établi une fois les signatures attestées. Mais les initiants en ont déposé 9500 alors que 6000 suffisaient. L'électorat valaisan se prononcera donc sur cet objet.