L'impact de Via Sicura salué en Valais, du moins pour les cas "alcool"
926 véhicules pour 1000 habitants.
926 véhicules pour 1000 habitants. Avec une telle densité, à nouveau à la hausse, le Valais détient toujours la palme nationale du taux de motorisation.
C’est ce qu’ont rappelé ce matin les autorités cantonales en dressant le bilan de la circulation routière dans le canton.
Cette augmentation constante du parc des véhicules – plus de 310 mille au 1er janvier – a bien évidemment une incidence sur la gestion de la sécurité et des comportements sur les routes. « Ce qui est intéressant, c’est que malgré la hausse du nombre de véhicules, celui des infractions est resté stable », précise Pierre-Joseph Udry, chef du service de la circulation routière et de la navigation.
L’impact de Via Sicura évident dans certains registres
Le constat dépasse la seule statistique des permis retirés – 4817 l’an passé – en hausse de 12%. Il faut dire que depuis le 1er juillet 2014, Via Sicura est passée par là en introduisant le principe du retrait préventif lorsque le taux d’alcoolémie constaté dépasse 1,6 pour mille ou lorsque il existe une suspicion de consommation de substances illicites au volant.
« Pour près d’un tiers, l’expertise médicale imposée par Via Sicura a conclu à un problème d’alcool. Pour les « autres drogues », 40% des 138 expertises ont épinglé des pathologies de drogues » salue Oskar Freysinger, chef du département en charge de la sécurité.
Quoi qu’il en soit, dans les registres où les cantons disposent encore d’une marge de manœuvre, le Valais veut continuer à privilégier une police plus préventive que répressive puisque la formule semble porter ses fruits.
La preuve selon Oskar Freysinger : le policier valaisan « taille » moins que ses voisins. Si les amendes rapportent, bon an mal an, entre 3 et 4 millions de francs dans les caisses du canton, c’est 5 fois moins que les 20 millions annuels encaissés par nos voisins vaudois.