Valais
Votre publicité ici ? Contactez-nous !
L'emblématique dôle du Valais ne cesse de perdre du terrain : "recette" à revoir selon la SEVV
La SEVV, Société des Encaveurs de Vins du Valais, s'interroge sur l'avenir de la dôle.

Gamaret
©
La SEVV, Société des Encaveurs de Vins du Valais, s'interroge sur l'avenir de la dôle.
Cet assemblage emblématique du Valais vinicole, composé à majorité de pinot noir auquel on adjoint du gamay et jusqu'à 15% d'autres cépages rouges, est en nette perte de vitesse. "Le désamour qu'ont les Valaisans pour la dôle se transmet au reste de la Suisse", constate Claude Crittin, président de la SEVV.
Les statistiques présentées hier en assemblée générale sont implacables. En moins de dix ans, le volume de vins rouges valaisans consommés en Suisse est passé de 25 à 20 millions de litres, une chute de 20%. Et c'est la dôle qui fait avant tout les frais de cette évolution.
Pour Claude Crittin, il va donc falloir "changer la recette" et s'adapter au goût des consommateurs en proposant des "vins plus ronds, plus doux". La référence en la matière, c'est l'Italie avec ses primitivo et autres amarone. Depuis deux ans, maintenant, il s'écoule d'ailleurs en Suisse davantage de rouges italiens que suisses, "dans un pays où l'on avait un super fidélisation", commente Claude Crittin.
Cet assemblage emblématique du Valais vinicole, composé à majorité de pinot noir auquel on adjoint du gamay et jusqu'à 15% d'autres cépages rouges, est en nette perte de vitesse. "Le désamour qu'ont les Valaisans pour la dôle se transmet au reste de la Suisse", constate Claude Crittin, président de la SEVV.
Les statistiques présentées hier en assemblée générale sont implacables. En moins de dix ans, le volume de vins rouges valaisans consommés en Suisse est passé de 25 à 20 millions de litres, une chute de 20%. Et c'est la dôle qui fait avant tout les frais de cette évolution.
Pour Claude Crittin, il va donc falloir "changer la recette" et s'adapter au goût des consommateurs en proposant des "vins plus ronds, plus doux". La référence en la matière, c'est l'Italie avec ses primitivo et autres amarone. Depuis deux ans, maintenant, il s'écoule d'ailleurs en Suisse davantage de rouges italiens que suisses, "dans un pays où l'on avait un super fidélisation", commente Claude Crittin.
Votre publicité ici ? Contactez-nous !