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L'apprentissage, pas épargné par les recours en justice : les experts valaisans dégoûtés

La "recourite" s'étend à la voie de l'apprentissage.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
06 juin 2018, 16:30
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La "recourite" s'étend à la voie de l'apprentissage.
Alors qu'en cas d'échec lors des examens finaux, les jeunes demandaient parfois une reconsidération de leurs résultats, aujourd'hui la tendance est de s'adresser immédiatement à un avocat.
C'est le constat de Claude Pottier, chef du service cantonal de la formation professionnelle.
Certes, les cas ne sont pas légion. Sur 3000 examens annuels en Valais, 10 à 15 demandes de reconsidération sont déposées et, actuellement, "au maximum deux recours" sont pendants. Mais l'effet de ces recours est assez ravageur.
Pour le jeune, d'abord. Car tant que le recours n'est pas traité, l'apprenti ne peut pas repasser son examen et obtenir son CFC. Or, les procédures peuvent durer "deux à trois ans", explique Claude Pottier.
Plus grave, peut-être. Cette évolution démobilise les experts et chefs-experts, "des hommes de métiers remis en question par des avocats". Cela peut aller jusqu'à la démission. C'est d'ailleurs ce qui s'est récemment produit à la suite de l'admission d'un recours formulé par un apprenti informaticien. Le chef-expert et une partie du collège d'experts ont démissionné.
"Cela deviendra de plus en plus compliqué de trouver des femmes et des hommes compétents, motivés passionnés qui ont envie de s'engager pour leur métier", avertit Claude Pottier pour qui il est temps de "tirer la sonnette d'alarme".

Fabrice Germanier
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