Jean-Marie Bornet renvoyé: le Conseil d'Etat s'explique
Jean-Marie Bornet s'est mis dans une position qui ne lui permet plus d'assumer sa fonction et ses missions comme chef de l'information et de la prévention à la police cantonale.
Jean-Marie Bornet s'est mis dans une position qui ne lui permet plus d'assumer sa fonction et ses missions comme chef de l'information et de la prévention à la police cantonale.
Le Conseil d'Etat confirme samedi matin dans un communiqué avoir donné son congé à Jean-Marie Bornet pour le 31 juillet prochain et explique que la confiance a été rompue avec l'ancien candidat du Rassemblement citoyen valaisan au Conseil d'Etat.
"Jean-Marie Bornet a jeté le discrédit sur la justice valaisanne avec ses déclarations concernant les procédures dont il a fait l'objet à titre privé", explique le gouvernement.
La poursuite des rapports de travail avec Jean-Marie Bornet nuirait à la bonne collaboration avec la justice du canton, poursuit-il. En effet, le Ministère public et le Tribunal cantonal ont fait part de leur incompréhension et de leurs craintes à ce sujet.
Jean-Marie Bornet a par ailleurs contesté frontalement la réforme Via Sicura. Ses propos ne lui permettent plus de défendre cette politique publique avec sérieux, cohérence et crédibilité, comme l'exige son poste, estime le gouvernement.
Celui-ci dit déplorer la situation. "D'autant que Jean-Marie Bornet avait été rendu attentif au début de la campagne électorale, aux exigences toutes particulières liées à sa fonction", précise encore le texte.