Jacques Melly dans le viseur de l'UDC du Valais romand

L'UDC du Valais romand tire à boulets rouges sur Jacques Melly. Suite aux différentes polémiques survenues au sein de son département, la formation devrait intervenir au Grand Conseil. Au sein de la base du parti, certaines voix réclament la démission du conseiller d'Etat.

Jacques Melly est dans le collimateur de l'UDC du Valais romand. Vendredi soir, à Leytron, lors de l'assemblée générale du parti, les critiques ont été vives à l'égard du conseiller d'Etat PDC. Pollution au mercure dans le Haut-Valais, benzidine dans la nappe phréatique ou encore, démission fracassante du chef du Service de l'Environnement: dans son discours, le président de l'UDCVr Cyrille Fauchère a dressé la liste des polémiques qui ont secoué le Département de la Mobilité, du Territoire et de l'Environnement. "Nous lui reprochons une mauvaise gestion de son département", explique Cyrille Fauchère. "Il devrait avoir un rôle de modérateur, et nous nous rendons compte aujourd'hui que plusieurs de ses chefs de services avaient des visions divergentes. Et lorsque nous nous en alarmions, on nous répondait que tout allait très bien !". Pour le Sédunois, un Conseil d'Etat qui dysfonctionne a des répercussions sur les citoyens, mais aussi sur le personnel de l'Etat, "qui n'a plus envie de faire son travail".

Appel à la démission

Pendant l'assemblée de vendredi, un militant UDC a pris la parole pour réclamer purement et simplement la démission du conseiller d'Etat. "Il n'est pas question d'entrer dans le jeu d'une demande de démission", a répondu Grégory Logean, chef du groupe UDC au Grand Conseil. "Il s'agirait plutôt d'instituer une commission d'enquête parlementaire. Laquelle aurait un meilleur pouvoir d'investigation que la Commission de Gestion (COGEST) pour faire la lumière sur les dossiers de la pollution et du Service de l'Environnement". Autre piste qui pourrait être envisagée, selon Grégory Logean, la mise sous tutelle de certains services du département de Jacques Melly.