Insolite : le mystère de l'alliance perdue est élucidé
Lors de la rénovation d’un bâtiment du site BASF de Monthey, une alliance perdue il y a des dizaines d'années refait surface.

Lors de la rénovation d’un bâtiment du site BASF de Monthey, une alliance perdue il y a des dizaines d'années refait surface. Après une enquête rondement menée, le mystère de la bague perdue est résolu.
Tout commence en janvier de cette année, lors de la rénovation d'un bâtiment de production du site BASF de Monthey. BASF, anciennement connu sous le nom de CIBA. Un ouvrier découvre, par hasard, derrière un casier démonté, une vieille rondelle de métal. Une rondelle particulière, car il s'agit en fait d'un bague en or. Dès cet instant, le contremaître Alfred Vouillamoz se mue en enquêteur. «En grattant sur cette rondelle, en la nettoyant, on s’est rendu compte que c’était une alliance magnifique, en or blanc et en or jaune. Et il y avait des inscriptions dessus ! Deux prénoms et l’année de mariage : Pierre et Michelle 1968».
Un contremaître se mue en enquêteur
Alfred Vouillamoz, Freddy pour les intimes, se plonge dans les archives. «J’ai réussi à retrouver tous les Pierre jusqu’en 1993. Et il y a en a eu beaucoup, des Pierre, dans ces années-là !» Afin d’afiner les recherches, Freddy Vouillamoz part à la recherche d’un Pierre ayant épousé une Michelle. Un seul homme correspond. Un certain Pierre Fiaux, malheureusement décédé en 1991.
«J’en ai eu les frissons»
Fin de l’histoire ? Non, Freddy Vouillamouz ne baisse pas les bras, il finit par retrouver le fils. Et une chose est sûre, Bernard Fiaux se souviendra longtemps du coup de fil annonçant la découverte de la bague de son papa. «J’en ai eu les frissons. Une chose incroyable (...) Mon père avait parlé de cette bague, perdue au boulot en se lavant les mains au refectoire. Vous vous rendez compte, il est mort en 1991, j’avais 16 ans. Et aujourd’hui, on m’amène ce souvenir de lui, ça me touche beaucoup».
Et pour clore l’histoire de la plus belle des manières, Bernard a décidé d’offrir ce vestige à son propre enfant. «Mon père avait des gros doigts et mon fils a une silhouette fine (rires). Il a mis la bague autour d’une chaîne, et l’a mise autour du cou. Elle est à lui maintenant».