Imposition des entreprises: la gauche valaisanne lance un référendum contre la réforme fiscale
Le Conseil de Parti du Parti socialiste du Valais romand (PSVR) a décidé de combattre par référendum la modification de la loi cantonale fiscale telle que proposée par le Parlement au terme de la deuxième lecture.
Le Conseil de Parti du Parti socialiste du Valais romand (PSVR) a décidé de combattre par référendum la modification de la loi cantonale fiscale telle que proposée par le Parlement au terme de la deuxième lecture.
Dans son communiqué, le PSVR s’associe aux Jeunesses Socialistes du Valais Romand (JSVR), au Sozialdemokratische Partei Oberwallis (SPO), aux JungsozialistInnen Oberwallis (JUSO), à la Gauche Valaisanne Alternative (GVA) et à l’Union syndicale valaisanne (USVs),
3'000 signatures devront être récoltées dès que le Gouvernement lèvera la suspension des délais.
Historique et soutien du PS
Pour rappel, le 19 mai 2019, la population suisse accepte massivement – à plus de 66% – la réforme fiscale des entreprises RFFA. Une réforme pour mettre fin à l’inégalité de traitement entre l’imposition des multinationales et celle des entreprises nationales.
Le PSVr soutient ce projet au niveau national. Pour le parti, le texte présente plusieurs améliorations, par comparaison avec la réforme de l’imposition des entreprises III. Entre autres: un financement additionnel de deux milliards de francs par an à l’AVS.
Le PSVr déclare cependant que l’enjeu réside dans les réformes décidées au niveau des cantons. Notamment avec la fixation des taux d’imposition et le financement de compensations sociales par les entreprises.
Les citoyens à la caisse
Dans son communiqué, le parti pointe du doigt une révision, péjorée par les travaux du Parlement en deuxième lecture. «Le canton et les communes vont renoncer, à terme, à plus de 120 millions de francs de recettes fiscales par an. En offrant des coupes budgétaires aux grandes entreprises du canton, qui sont finalement très peu nombreuses, l’Etat et les communes n’auront, à terme, d’autre choix que de supprimer des prestations à la population ou d’augmenter l’impôt des personnes physiques, pour sortir des chiffres rouges».