Ils l'ont fait ! 7 tonnes de choucroute écoulées en 24 heures, le traiteur fond en larmes
Immense élan de solidarité autour d'un traiteur valaisan.
Immense élan de solidarité autour d'un traiteur valaisan. Il devait écouler 7 tonnes de choucroute à la suite de l'annulation du Gala du FC Sion. Pari réussi en moins de 24 heures. Emu, Léo Vouilloz n'a pas pu retenir ses larmes.
L’histoire est belle. En ces temps de psychose autour du coronavirus, elle fait du bien. Rhône FM vous le révélait ce mercredi : une petite équipe de traiteurs était en panique à la suite de l’annulation du Gala du FC Sion, prévu initialement le 14 mars prochain et reporté au 13 juin. Problème, LG Traiteur avait reçu les 7 tonnes de choucroute en début de semaine. Un appel à l’aide était lancé.
Elan de solidarité sans précédent
L’histoire de cette petite entreprise au bord du gouffre a touché beaucoup de monde. Sur les réseaux sociaux, notre article a été vu et relayé des dizaines de milliers de fois. Tout le monde en a parlé. Ce jeudi matin, moins de 24 heures après, le traiteur Léo Vouilloz de la boucherie «Aux 3 petits cochons», nous confirme que le miracle a eu lieu : «Depuis hier à midi (ce mercredi), ça téléphone de partout, j’ai le natel collé à l’oreille. Franchement, c’est du jamais vu, on s’attendait pas à ça. Ça explose de partout ! A tel point que l’on peut vous dire que c’est fait, on va réussir à tout vendre»
En prison, au ski, à l’école : tout le monde mange de la choucroute
La population, touchée, s’est mobilisée. «Oui, les particuliers et les petites entreprises. Les maisons de retraite, Gastrovalais, les stations de ski, la prison des Iles à Sion aussi, sans oublier l’Ecole d’agriculture... Tout le monde !». La solidarité valaisanne a été présente. Mais pas seulement affirme Léo Vouilloz. « On a des appels de toute la Suisse romande... De La Chaux-de-Fonds, de Genève... Par exemple, ce matin à 6 heures, un monsieur de Gruyère m’a appelé. C’est magnifique.»
Emotion
Léo Vouilloz estimait le coût d’une telle marchandise à plus de 90’000 francs. Rentre-t-il dans ses frais aujourd’hui ? «Là, à l’heure actuelle, il faut que je fasse les comptes de tout ce qu’on a en commande... Mais pour moi, je crois que l’argent... pour finir... (Silence) Je ne sais même pas... Je sais pas. (Ému, il a de la peine à reprendre la parole). Je m’excuse, mais c’est dur, c’est tellement magnifique, un grand merci à tout le monde ! J’arrive plus à parler».
Le témoignage de Léo Vouilloz est à découvrir ci-dessous.