Ils découpent le toit du centre commercial : spectaculaire effraction à Martigny
Ils découpent une partie du toit et pénètrent dans le centre commercial «Quartz Center».
Ils découpent une partie du toit et pénètrent dans le centre commercial «Quartz Center». Invraisemblable tentative de cambriolage à Martigny en novembre dernier.
Nous sommes dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre 2019, à la sortie de l'autoroute de Martigny, au «Quartz Center». Selon nos informations, ils seraient cinq sur le coup. Un chauffeur, qui attend dehors dans un véhicule... Un autre qui fait le guet... Et trois qui sont sur le toit du centre commercial. Ils ont pris l'escalier de secours, situé derrière le bâtiment. Ils découpent une partie du toit, s'engouffrent dans le centre.
Un seul objectif : le magasin Swisscom
Ils ont percé la tôle, ont fait un trou. Ils sont entrés. Là, moins de 2 mètres plus bas, ils sont sur le second plafond, celui des enseignes. Confirmation du responsable du bâtiment, Grégoire Giroud. «Ils se sont introduits sur la toiture oui. Ils sont rentrés dans le faux plafond du bâtiment dans l’intention de cambrioler une boutique du bâtiment. Une seule échoppe a été visitée». Un seul magasin les intéresse, la boutique Swisscom.
Ils repartent par les toits, bredouilles
Il est 00h02 très exactement, lorsque l'alarme de Swisscom retentit. «Dans le magasin de Martigny, les auteurs du cambriolage ont traversé le plafond. C’est ça qui a déclenché le système d’alarme», indique sur Rhône FM Alicia Richon, porte-parole de Swisscom. «En essayant de le désactiver, ils ont perdu énormément de temps. Ils sont partis les mains vides.» Au total, ils ont percé le plafond de la boutique à quatre reprises. Était-ce pour trouver l’alarme et la débrancher ? Un mois et demi après les faits, ces trous sont toujours visibles dans la magasin Swisscom de Martigny.
Quatre trous, ils ont perdu du temps : entre le moment où l’alarme se déclenche et le moment où ils ressortent, il se serait passé 17 minutes. Ce qui est long, bien trop long. Les voleurs sont partis par les toits, bredouilles. Ils n’ont pas été appréhendés. L’enquête est toujours en court, «elle va dans la bonne direction», conclut Stève Léger, porte-parole de la Police cantonale.