Il y a une année, toutes les classes étaient fermées. Le bilan du syndicat des enseignants

Qu’aurions-nous pu faire de mieux pour éviter certains problèmes lors de la fermeture des classes pendant huit semaines au début de la crise de coronavirus ? Cette question, la SPVal, la société pédagogique valaisanne qui représente le personnel enseignant, se l’est posée en faisant son bilan 2020. Une première réponse est donnée par son président, Olivier Solioz : il aurait fallu se laisser un temps de réflexion plus long entre l’annonce de fermeture des classes et le lancement de l’école à distance, cela aurait permis de mettre en place un certain nombre d’outils importants pour la suite, dit-il. Car la pandémie a surtout été révélatrice d’un certain nombre de fractures.

"Les nouvelles problématiques sont peut-être les mêmes que par le passé. Simplement, le coronavirus a mis en lumière certaines faiblesse de la structure de l'école, remarque Olivier Solioz. On parle, par exemple, des élèves au comportement parfois inadapté, de harcèlement ou de cybermobbing ou encore du décrochage scolaire. A ce sujet nous avions déjà planché sur des résolutions qui datent de 2018, ce n'est donc pas nouveau. Nous attendons maintenant une finalisation des projets et une réalisation des mesures concrètes sur le terrain."

La SPVal demande un budget plus "serein"

Avec l’arrivée d’un nouveau Gouvernement cantonal cette année, et même si le département chargé de la formation reste en mains de Christophe Darbellay, il est temps de faire sa liste de souhait pour l’avenir. " Dans le passé l'école a vécu plutôt des coupes budgétaires, nous aimerions maintenant avoir un budget sein et serein pour relever les défis numérique, mais également développer la formation pour les enseignants et pour la gestion des élèves au comportement particulier, revendique Olivier Solioz. Mais Monsieur Darbellay connait déjà les problématiques, il a déjà reçu nos résolutions. Il est donc à même d'apporter des réponses et des solutions.