Il y a exactement dix ans, Sion et les Agettes se disaient un grand "oui"
Dimanche 18 octobre 2015, il y a 10 ans jour pour jour, les citoyens des Agettes et de Sion se disaient un "oui" franc et massif. Cette fusion est la dernière qu'a connue la Ville de Sion.
88% de "oui" aux Agettes, 88.2% à Sion : le vote sur la fusion des deux communes - et des deux bourgeoisies - avait des airs de plébiscite.
Conséquence : la commune des Agettes rejoignait celle de Sion au 1er janvier 2017, comme l'avait fait sa voisine Salins quatre ans auparavant avec le même enthousiasme.
Contrairement aux tentatives ultérieures, avortée (Vex, novembre 2022) ou refusée (Veysonnaz, juin 2023), aucune tension apparente et encore moins de polémique ne sont venues entacher ce processus de fusion, mené tambour battant, en à peine une année.
Aujourd'hui, Jean-Emmanuel Crettaz, dernier président des Agettes, tire un bilan positif de cette fusion, d'autant qu'il ne voit pas comment, financièrement, "la commune aurait pu s'en sortir". Jean-Emmanuel Crettaz salue aussi "le travail énorme" accompli par la Ville de Sion, en termes d'investissements, sur le territoire de l'ancienne commune des Agettes.
Une fusion inédite
La particularité de la fusion entre Sion et les Agettes est d'avoir réuni pour la première fois deux communes issues de deux districts distincts : Sion et Hérens.
Le Grand Conseil valaisan avait donné son feu vert en mars 2016. Une opération qu'il devra prochainement reconduire en raison du mariage à trois autour de Viège, Viège et Baltschieder étant situées dans le district de Viège alors que la commune d'Eggerberg est actuellement rattachée au district de Brigue.


