Il y a 55 ans, l’homme foulait pour la première fois le sol lunaire
Le 21 juillet 1969, la mission Apollo 11 réalisait l’exploit de se poser sur la Lune. 55 ans plus tard, la course folle à l’espace semble toujours d’actualité.
"C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité." C’est avec cette fameuse phrase passée à la postérité depuis que Neil Armstrong transmettra au monde entier son émotion au moment de devenir le premier homme à fouler le sol poussiéreux de la Lune. Formé de Neil et de ses coéquipiers Buzz Aldrin et Michael Collins, l’équipage de la mission Apollo 11 restera pour l’éternité le premier tout là-haut. S'ensuivront d’autres missions qui amèneront encore une dizaine d’hommes sur le satellite de la Terre. Cette conquête prendra fin en décembre 1972 avec la dernière mission Apollo 17. "Ce sont vraiment les ambitions politiques et les finances qui ont changé", nous livre l’ingénieure aérospatiale et vulgarisatrice scientifique, Chloé Carrière pour expliquer cet abandon.
Le privé entre dans la danse
À la différence des années 60, où le ciel était l’apanage d’agence gouvernementale, aujourd’hui le secteur privé s’est invité dans la danse. Ainsi on ne compte plus le nombre de sociétés qui place leurs pions dans l’espace. Avec en figure de proue SpaceX et Elon Musk ou encore Blue Origin et Jeff Bezos, les entreprises travaillent de concert avec les agences spatiales.
L’impact du spatial
Si dans la période Apollo, le programme se vantait d’avoir apporté plus de 3'000 inventions à de multiples branches, comme les aspirateurs ou encore le velcro, l’impact est plus difficilement chiffrable aujourd’hui. Cependant, le foisonnement qui entoure le secteur profite forcément à d’autres domaines.
Face aux défis que le monde rencontre actuellement, Chloé Carrière veut croire que nous sommes à un tournant ou le secteur spatial doit se réinventer. "Les missions qu’elles soient lunaires ou martiennes, elles doivent vraiment s’inscrire dans une stratégie de retour pour le citoyen", espère Chloé.
Entretien avec Claude Nicollier
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