Il faudra une nouvelle "chasse complémentaire" pour réguler les cerfs en Valais
Depuis vendredi matin, 7h30, plus de 400 chasseurs ont arpenté pentes et forêts pour réguler les cerfs.
Depuis vendredi matin, 7h30, plus de 400 chasseurs ont arpenté pentes et forêts pour réguler les cerfs.
Une situation rare - hors chasse haute - mais prévue dans la législation et régie par l'arrêté quinquennal sur l'exercice de la chasse.
Ainsi, dans cinq régions du canton dont quatre dans le Valais romand (une première depuis la chasse complémentaire de 2013 lors de laquelle seul Hérens était concerné dans la partie francophone du canton), les cerfs sont trop nombreux et sur des périmètres très précis.
Résultat : il faut "prélever", exclusivement des faons, biches et autres daguets chétifs. D'abord parce que le cerf se multiplie et qu'il occasionne des dégâts, aux forêts protectrices comme aux cultures (une situation qui peut d'ailleurs aussi concerner d'autres espèces). Ensuite parce que la cohabitation des espèces – notamment avec le chamois – pourrait devenir difficile. C'est la raison pour laquelle le canton prévoit chaque année des objectifs de tir, qui n'ont pas été atteint durant la chasse haute.
En l'état, c'est surtout une 2ème journée de chasse complémentaire - vraisemblablement sur les cinq régions – qui se profile, prévoit Sébastien Roh, chef de secteur Valais romand au service cantonal de la chasse.
Les prélèvements sont en effet en dessous des attentes. Les chasseurs à l'affût ont très peu tirés, bien moins que ceux qui se sont organisés en groupe, sous forme de battues. Une technique qui devrait prendre le dessus demain durant la nouvelle fenêtre de tir prévue à nouveau de 7h30 à 13h30.