Il avait étranglé sa propre fille à Loèche : le procès en appel
Accusé d’avoir étranglé sa propre fille de 7 ans à Loèche en 2012, le père vaudois avait pris 16 ans en première instance.
Accusé d’avoir étranglé sa propre fille de 7 ans à Loèche en 2012, le père vaudois avait pris 16 ans en première instance. Le procès en appel a eu lieu aujourd’hui à Sion.
« Tu vas souffrir autant que je souffre ». Ces mots, l’accusé de 50 ans aujourd’hui, les avait adressés à son ex-compagne avant le drame.
Un drame qui se joue dans la nuit du 2 au 3 juin 2012. Un père de famille vaudois, passe le week-end à Loèche-les-Bains avec sa fille de 7ans, dans le deux pièces qu’il possède, .
Un homme dépressif, en instance de divorce. Le dimanche, sans nouvelle de son mari, Joëlle, la maman, appelle la police qui se rend sur place et enfonce la porte. La fille est sur le lit, morte, un coussin sur la tête, étranglée et étouffée. Le père est assis par terre, au pied du lit, prostré.
En première instance au tribunal de district de Loèche, le 19 janvier 2016, l’homme est reconnu coupable d’assassinat. Il écope de 16 ans de prison.
La défense a fait appel. Car l’accusé maintient sa version : pour lui, c’est un homicide par négligence, un jeu qui tourne mal. Un jeu d’enfant où l’on s’étrangle pour rire. Celui de « qui est le chef ».
Cet après-midi, la procureure a requis la même peine qu’en première instance, 16 ans pour assassinat. De son côté, Me Beat Rieder, avocat de l’accusé, demande une requalification en « homicide par négligence » on l’a dit. Le jugement sera rendu, selon les mots du président, ultérieurement.
Au tribunal cantonal, toute la famille de la victime était présente aujourd’hui, assise dans la salle, derrière l’accusé. Un accusé dont elle ne croise pas le regard. On écoute les grands-parents de la victime, lors d’une interruption d’audience.